Histoire et origine de la médaille miraculeuse
Également dénommée « médaille miraculeuse de la rue du Bac » ou « médaille de Notre-Dame des Grâces », la médaille miraculeuse est l’une des représentations les plus connues de la Vierge Marie. C’est aussi un cadeau de naissance très souvent offert.
Les apparitions de Marie
L’histoire de cette médaille commence au soir du 18 juillet 1830 à la Maison des Filles de la Charité. Cette institution fondée par Saint Vincent de Paul est située rue du Bac au cœur de Paris. Catherine Labouré, alors jeune novice de 24 ans, est réveillée dans ses songes par un enfant auréolé qui l’invite à se rendre à la chapelle du couvent. La religieuse s’exécute et reçoit une première apparition de la Sainte Vierge qui lui annonce que Dieu l’a choisie pour une mission difficile.
Une deuxième apparition mariale se produit le 27 novembre de la même année. Alors qu’elle prie dans la chapelle, Catherine Labouré reçoit, au-dessus de l’autel, la vision de la Vierge entourée de deux tableaux. Marie lui demande de faire graver les deux faces d’une médaille à l’effigie de ces tableaux afin que toutes les personnes qui la portent reçoivent un gage d’amour, de protection et de grâce.
La médaille est frappée par Adrien Vachette (1753-1839), un orfèvre français, et distribuée pour la première fois en 1832 lors d’une redoutable épidémie de choléra qui fait son apparition en France. De nombreuses personnes porteuses de médailles miraculeuses guérissent. En 1834, soit deux ans plus tard, plus de 500 000 médailles ont été distribuées. Par la suite, des témoignages de guérison et de miracles, en France comme en Europe, sont rapportés et attribués à cette médaille, gage de protection.
Catherine Labouré, 70 ans après sa mort, est canonisée par le pape Pie XII.
Description de la médaille miraculeuse
Conformément à la demande de la Sainte Vierge, les deux faces de cette médaille de forme ovale reproduisent les tableaux vus par Catherine Labouré lors de l’apparition du 27 novembre 1830.
Les symboles présents sur la médaille miraculeuse
Sur le recto de la médaille, Marie se tient debout, les bras écartés. Elle écrase sous ses pieds un serpent qui symbolise Satan, c’est-à-dire le mal. Des rayons de lumière jaillissent de ses mains, évoquant les grâces répandues par la Vierge sur les hommes.
Le motif est entouré par la citation suivante : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». Cette inscription borde tout le pourtour de la médaille.
Le verso de ce gage de protection fait apparaître l’initiale « M » de Marie dans laquelle se mêle la croix de Jésus reposant sur une barre transversale qui soutient le pied de la croix. Le tout rappelle le lien indéfectible qui unit la Vierge à Jésus, son enfant. Rappelons qu’en 431, le premier dogme marial proclamé par le Concile d’Éphèse définit Marie comme la mère de Dieu.
Sous ce symbole, on découvre deux cœurs l’un à côté de l’autre. Le premier, entouré d’une couronne d’épines, évoque l’épisode douloureux de la Passion du Christ avant sa mise à mort. Le second, transpercé d’un glaive, représente le cœur de Marie, sa douleur de voir souffrir son enfant, mais aussi son amour pour les hommes. Pour leur salut, elle a accepté le sacrifice de son propre fils.
Tout autour du motif sont dessinées 12 étoiles symbolisant les 12 tribus d’Israël et les 12 apôtres dont la Sainte Vierge est la reine. Ces étoiles représentent l’Église dans son intégralité.
Nos médailles miraculeuses
Offrir une médaille de la Vierge miraculeuse, notamment en cadeau de naissance, se révèle un acte symbolique. Découvrez sur notre site différentes versions et tailles de ce pendentif à représentation religieuse qui peut être porté autour du cou ou monté et accroché à un bracelet. Certaines médailles de la Vierge présentent une bordure lisse, d’autres un pourtour ouvragé, original et féminin. Elles reproduisent toutes avec exactitude les deux tableaux apparus à Catherine Labouré dans la chapelle de la rue du Bac.
Médaille miraculeuse en or jaune
Les médailles en or jaune ou en or blanc sont proposées en 9 ct ou 18 ct, indiquant la mesure de pureté de l’or. L’or jaune, un métal précieux intemporel, est apprécié pour sa beauté, sa luminosité et la pureté qu’il incarne.
Médaille miraculeuse en or blanc
Discrète et élégante, la médaille en or blanc en 9 ct ou 18 ct est aujourd’hui très tendance. L’or blanc, métal inaltérable, symbolise la spiritualité et une certaine forme d’éternité.
Médaille miraculeuse en argent massif
La médaille en argent massif, un métal précieux au même titre que l’or, est tout aussi recherchée comme cadeau de naissance, cadeau de baptême ou de communion. Elle compte une teneur en argent à 92,5 % minimum dans son ensemble ainsi qu’une infime proportion de cuivre pour augmenter sa résistance.
La médaille s’inscrit dans une tradition religieuse riche, issue d’une vision mystique de Catherine Labouré, où la foi chrétienne trouve un puissant symbole de protection et d’espérance. Au-delà de son rôle spirituel, elle témoigne d’une relation intime entre le croyant et la Vierge Marie, renforcée par l’histoire des miracles qui lui sont attribués. Offerte lors de moments clés tels que les naissances ou les sacrements, elle transcende les générations et rappelle l’importance des symboles dans la transmission des valeurs religieuses. Ainsi, la médaille miraculeuse incarne une continuité entre le divin et l’humain, entre le passé et le présent, tout en étant porteuse de la grâce et de la miséricorde divine dans un monde en quête de repères.